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La vie est une biographie dont chaque journée est un nouveau chapitre.

H. L. Mencken

Je vous disais dans cet article qu’il n’y avait pas d’âge pour faire écrire sa biographie, et je le pense vraiment !
Néanmoins, je crois que ma fascination pour l’histoire de ma grand-mère m’a, lentement mais sûrement, menée vers ce métier.

Comment tout a commencé

J’écrivais durant mon temps de pause lorsque je suis fraîchement revenue à Paris d’un certain temps en province. Je venais juste de trouver un travail où je devins rapidement proches de deux collègues. C’est d’ailleurs l’une d’elles qui m’a posé la question, un jour : « est-ce que tu écris pour les autres ? ».

La réponse était oui. Je rédigeais surtout des nouvelles mettant en scène les personnes que je connaissais dans une situation qu’elles avaient vécue. Juste quelques pages pour suspendre le temps au vol. Un instant, une réflexion. Et je leur faisais lire les textes qu’elles m’avaient inspirés.

Je suis donc devenue « bébé biographe amateure » pour particuliers un peu par hasard, avant de me former à la rédaction pour autrui.

Plus tard, j’ai été abordée par deux autres personnes, plus âgées cette fois, qui, découvrant que j’étais également autrice – bien qu’inconnue -, m’ont sollicitée via les Pages Jaunes pour rédiger leurs histoires.
(Oui, oui, les Pages Jaunes : ça existe encore !)

En 2022, une maison d’édition spécialisée dans la biographie familiale fait appel à mes services.

J’ai trouvé une méthodologie qui me convient, un mix entre ce que j’ai appris lors de mes cours et de ma formation autodidacte !

Alors pourquoi avoir ajouté la biographie à mon catalogue de prestations ?

Les rencontres

Quand on est très portée sur les interactions, le fait de pouvoir rencontrer tant de personnes différentes est une véritable aubaine !

Majoritairement, il est vrai que j’ai surtout travaillé avec des personnes âgées. D’abord avec des particuliers, puis j’ai été approchée par Votre biographie éditions pour rédiger les mémoires de M. Forest.

Une expérience unique à chaque fois !

Les personnes avec qui j’ai eu la chance de travailler m’ont beaucoup appris, instruite ou même émue.
(Interviewer un monsieur marié depuis 1955, formant toujours un couple amoureux avec son épouse, c’est peut-être mon côté romantique, mais ça me touchait à chacune de mes visites !)

C’est l’occasion pour moi de sortir de ma zone de confort (et de bouger de mon canapé d’où je travaille !), de créer une relation de confiance et de complicité avec mon interlocuteur pour qu’il se sente suffisamment à l’aise pour se confier.

La recherche

S’il est une activité qui me plaît autant que les entretiens et les discussions hors enregistrement, c’est la partie recherches. Géographie, dates historiques, contexte géopolitique, noms de personnalités, etc.

À chaque entretien, je découvre toujours quelque de nouveau.
Et c’est formidable pour moi qui aime apprendre !

Les discussions

Même le microphone éteint, la conversation continue ! Des choses que mes clients, pudiques, m’expliquent pour que je comprenne mieux l’ensemble de leur histoire sans vouloir pour autant que ces anecdotes figurent dans le projet final.

À passer tant de temps à discuter, une certaine connivence naît entre l’interviewé et le biographe. C’est cette symbiose qui fera toute la différence dans le livre.
Il m’est arrivé de rester au-delà d’une heure après avoir terminé un entretien. C’est d’ailleurs parfois difficile de quitter mes clients tant nos échanges sont riches !

Quelques qualités requises

1 – Avant tout, bien évidemment, il faut être empathique.
La capacité de se mettre à la place de l’autre va grandement faciliter l’échange.

2 – On doit également être dans une écoute active et ne pas hésiter à reformuler pour être sûr d’avoir bien compris le point évoqué.

3 – Ce métier nécessite aussi une certaine curiosité, un goût d’apprendre et une facilité à poser des questions pour éclaircir des thèmes qui risquent de paraître obscurs.

4 – Il faut aussi savoir observer une impartialité et neutralité.

5 – Patience ! Car c’est un travail de moyen à long terme.

6 – Bien que notre travail soit aussi de poser des questions, il ne s’agit pas d’être intrusif. La déontologie préconise le respect à la vie privée.
Vous êtes libre d’aborder toutes les thématiques que vous souhaitez tant qu’elles ne vont pas à l’encontre des Conditions générales de vente.

8 – La discrétion n’est pas en reste. Comme je vous le citais plus haut, il arrive qu’une personne se confie sans vouloir voir son discours dans le livre. Le biographe garde pour lui ces informations échangées.

Ma méthode de travail

En premier lieu, je vous rencontre durant une heure gratuitement pour faire un bilan de vos attentes.
Quelle formule choisir en fonction du volume à venir des mémoires et du nombre d’entretiens ? Quel temps utiliser : plutôt au passé ou au présent ? Rédaction à la 1re ou à la 3e personne ?

Après avoir évoqué par ordre chronologique les grandes lignes de votre vécu, je me lance dans les recherches !  
(Surtout si vous avez connu des périodes marquantes de l’Histoire ou vous êtes retrouvé à des lieux précis à un moment opportun à raconter.)
Il ne s’agit pas de faire un travail d’historien, mais de mieux connaître les différents contextes qui pourraient avoir leur importance dans la biographie.

[🧡 Le p’tit truc que j’aime bien :
Regarder les sites de vieilles cartes postales ou de photos anciennes — je retrouve parfois jusqu’aux villages de naissance !
Cela m’aide à m’imprégner des lieux à différentes époques où ont vécu, ou voyagé, les hommes et femmes qui se confient à moi.]

Je demande, quand cela est possible, des lettres, des photos ou mieux, un journal intime. Ces éléments sont de vraies mines d’informations pour connaître mes clients et mieux appréhender le ton à donner au récit.

Nous dressons ensemble une liste et les informations relatives à toutes les personnes qui figureront dans la biographie.
(Un peu comme les fiches personnages de roman de fiction qu’on nous demandait au lycée.)

J’enregistre chaque entretien : je laisse parler mais je pose parfois des questions sur des points obscurs ou pour détailler des faits insignifiants pour vous mais dignes d’intéresser vos lecteurs.

Je les retranscris fidèlement et les mets en forme littéraire dans un autre document qui constitue la biographie en elle-même, et vous les envoie chaque semaine.

Avant chaque nouvel entretien, nous prenons le temps de revenir sur le précédent et de corriger d’éventuelles erreurs.

Nous évoquons bien sûr la vie professionnelle, mais nous nous attarderons davantage sur la vie privée et familiale en fonction de votre volonté.
La biographie doit avant tout émouvoir les proches qui la liront.

Lorsque tout le texte est rédigé, je vous aide à choisir les photographies qui illustreront au mieux votre parcours.

Et voilà, votre biographie est prête. À vous de choisir si vous souhaitez la diffuser ou l’imprimer uniquement pour vos proches !

Conclusion

Je n’aurais jamais songé à écrire vraiment pour les autres. D’ailleurs, avant ma première biographie, je n’étais pas certaine d’y parvenir… (Fichu syndrome de l’imposteur !)

Et pourtant ! À présent, j’adore ça !
Rencontrer, échanger, discuter, écrire…

Demandez la brochure complète sur cette prestation pour tout savoir !


Et vous, vous avez la chance d’aimer votre métier ? Ou une tâche en particulier ?

Vous êtes biographe familial et vous souhaitez partager votre expérience ?

Les commentaires sont ouverts !

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